Nom usuel :
Chardon-Marie, ou chardon argenté, ou chardon de Notre-Dame.
Nom latin et vernaculaire :
Silybum marianum (ou encore : Carduus marianus)
Utilisation classique :
Cette plante est cultivée à des fins médicinales depuis le Moyen-Age. Paracelse (vers 1493 – 1541) la préconisait « contre les brûlures intérieures ».
L’emploi actuel du chardon-Marie dans le traitement des maladies du foie a été initié par le médecin allemand Rademacher (1772 – 1850)
La prise de chardon-Marie est déconseillée aux femmes qui allaitent et aux femmes enceintes.
Type de médecine :
Pharmacopée occidentale.
Commentaires recueillis :
Le chardon-Marie contient de la sylimarine, substance qui permet de diminuer la pénétration de substances toxiques dans les cellules du foie.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, l’utilisation d’extraits de chardon-Marie est cliniquement validée pour le traitement complémentaire des hépatites aiguës et chroniques provoquées par la consommation de différentes substances toxiques : alcool, médicaments, etc.
L’OMS reconnaît comme « traditionnel » l’usage de la plante dans le traitement des troubles digestifs et des calculs biliaires.
La prise de chardon-Marie est également indiquée dans le traitement complémentaire des cirrhoses.
Il est utilisé pour :
•Son action protectrice du foie et de la vésicule biliaire,
•ses propriétés digestives,
•ses propriétés antivirales et antitoxiques,
•ses propriétés anti-inflammatoires,
•son effet hypoglycémiant.
La prise de chardon-Marie est déconseillée aux femmes qui allaitent et aux femmes enceintes.
Parties utilisées de la plante :
– les graines pour traitement curatif intensif.
– la tige et les feuilles pour traitement préventif et entretien.
Mode de préparation :
en infusion.
Saveur :
peu de saveur. Du genre : jus d’épinards.
Efficacité réputée :
Efficace, à très efficace (hé, même le Dr House la préconise dans un épisode; je sais plus lequel…)
Avis personnel :
Je peux dire que je l’emploie régulièrement, et que mon foie ne m’a jamais posé de problème. C’est une plante « sympathique » : on sent, en la buvant, qu’elle n’est pas agressive, et qu’elle nous fait du bien, au niveau digestif au moins.